Citations
Blogroll
- Autour des mots
- Bibnum
- Blog de Didier da Silva
- Blog de Paul Jorion
- Blog de Simon Porcher – Le Monde
- Blog Hardi
- C@fé des sciences
- Des nouvelles du front
- Désordonnée – une abscisse bien peu ordonnée
- Dodo project
- Enro, scientifique et citoyen
- Existe-t-il un océan sous la surface de Titan ?
- Expéditions – Guyane – Galbao
- Helran : Erasmus en Finlande
- Helran : et aussi …
- L’ameublement du cerveau
- Le blog de Jason-2
- Le blog de Julie Dirwimmer
- Le blog de Martin Winckler
- Le site personnel de Jacques Testart
- Les joueurs au secours de la science
- Marion Mntaigne
- Nature, Science et Communication
- Parlez-vous chimie ?
- Plume! Médiation Scientifique
- Que Nenni
Étrangeté et métaphore
Le 30 septembre 2009 par "Diderot en verres miroirs"
trange femme : elle n’est ni noire, ni blanche, à la fois très ancienne et très moderne, tribale, urbaine, … on pourrait en ajouter des tonnes. Aucune illustration ne pourrait mieux refléter l’article en page 20 de Philosophie Magazine de ce mois (Raphaël Enthoven, n°32) : la métaphore, en s’éloignant de la réalité, permet de surprendre, d’illustrer l’étrange d’une pensée, d’un concept. Et cette étrange vision, par son étrangeté même, de nous surprendre.
Cette étrangeté, l’auteur la définit comme se trouvant « dans l’oeil de celui qui découvre ce qu’il regarde, c’est à dire, le déshabille« . C’est dire si cet article m’interpelle : l’étrangeté est à l’origine de la recherche scientifique. C’est elle qui permet les questions : Pourquoi est-ce ainsi ? Comment est-ce ainsi ? Combien est-ce ainsi ? À tel point que Richard Feynman nomma en son temps un quark « strange » : il était étrange parce que par sa singularité, il était. C’est alors que le chercheur déshabille cette singularité : l’étrange cesse de l’être.
Vient alors une science confortable (Lire la suite…)